Nous sommes souvent agacés par les personnes qui refusent, rejettent nos idées ou objectent à nos propositions. Bloqués dans leurs opinions, leurs peurs et leurs doutes, ils ne voient que le négatif et n’arrivent pas à saisir les possibilités et potentialités que nous leur ouvrons.
En fait, nous faisons souvent un peu pareil avec la vie. Lorsqu’elle nous envoie un problème ou une opportunité, nous faisons comme le penseur de Rodin. Nous réfléchissons. Nous n’agissons pas, nous pensons. Dans notre tête c’est la tempête. La tempête qui agite rejet, dégoût, peurs, doutes, dangers, nouveautés, bizarrerie, risques… Et plus nous pensons plus nous élaborons des scénarios complexes qui viennent légitimer que nous avons raison de ne pas agir.
À l’inverse du penseur de Rodin, le jongleur saisi les balles et, sans jamais s’arrêter, il les relance, gardant son calme et sa concentration. Toujours en mouvement, il ne juge pas, il prend.
Notre difficulté derrière tout cela est de décider si nous choisissons de faire confiance à la vie ou pas. Les enfants font confiance. Parfois les évènements ne leur plaisent pas mais ils s’y engouffrent malgré tout à 100%. Et ils apprennent.
De notre côté, nous pouvons choisir de rester immobile ou de décider de dire oui à ce que la vie nous envoie. Si c’est un problème, une difficulté ou un obstacle, sûrement il est une invitation à apprendre, à progresser, à nous fortifier. Et si c’est une opportunité, elle ouvre de nouvelles portes, de nouvelles perspectives, de nouvelles occasions d’agir et de réussir.
La personne agile est ce jongleur, souple et rapide, calme et concentré, ouvert et toujours en mouvement.